Avant que les premiers colons ne s'y installent, l'endroit servait de halte pour les navigateurs qui voulaient enterrer des membres de leur équipage, décédés au cours des longs voyages. C'est en 1720 que les premières familles s'installent dans l'île. Vivant d'agriculture et de la pêche, ces paysans devaient trouver tous les moyens pour subvenir à leurs besoins. C'est pour cette raison qu'ils apprirent à naviguer sur le fleuve Saint-Laurent, douze mois par année.
La prospérité des gens de l'île-Aux-Coudres a longtemps reposé sur les richesses du fleuve Saint-Laurent. D'abord par la chasse aux marsouins, puis par le cabotage. Des générations de marins s'y sont succédées. L'île fut aussi un lieu de construction de nombreuses goélettes à voile ou à moteur.
On y retrouve un site unique au Québec et même au Canada, car il réunit en un même lieu un moulin à eau (1825) et un moulin à vent (1836), Ses moulins permettent encore aujourd'hui la fabrication de farine de blé et de sarrasin.
Coudre, anciennement couldre, identifie un petit arbre de la famille des Bétulacées dont les fruits sont comestibles, qui répond aujourd'hui au nom de noisetier ou d'avelinier. Il revient à Jacques Cartier d'avoir baptisé ainsi l'île en 1535, après avoir observé la prolifération de cette plante.
Les citoyens, qui partagent l'appellation d'insulaires avec tous les autres habitants de l'île, sont reconnus spécifiquement comme Coudriens depuis 1986. La visite de sa cidrerie artisanale, de ses économusées et la tournée, à vélo, de ses nombreuses croix de chemins sont autant de raison d'y traverser.
Moulin à vent encore en usage sur l'Île-aux-Coudres. Sa structure semble défier le temps. Bâti en 1762 par Messieurs du Séminaire de Québec, alors propriétaire de l'île.
Saint-Louis en 1923. L'église fut construite en 1885 et la chapelle Saint-Pierre en 1837. Une partie du village fut détruite par le feu en 1958.
Croix du souvenir commémorant la première messe dite à l'Île-aux-Coudres le 7 septembre 1535, lors du deuxième voyage de Jacques Cartier.